Mot du mois

Au matin du 6 octobre, la nomination du nouvel évêque de Namur a été rendue officielle. « Le pape Léon XIV a nommé aujourd’hui le Père Fabien Lejeusne évêque de Namur. Il est membre de la Congrégation des Augustins de l’Assomption. Il succède à Mgr Pierre Warin, qui accède à l’éméritat. Mgr Warin avait remis sa démission au Pape François à l’âge de 75 ans. (in Cathobel du 6/10/2025 Service de presse et d’information de la Conférence des évêques de Belgique).

Dans sa lettre, Mgr P. Warin écrit : « Durant notre longue attente, nous avons souvent prié pour lui, et nous l’accueillons maintenant très fraternellement et avec un profond respect.  Soyez le bienvenu, cher Monseigneur, dans le diocèse de Namur-Luxembourg.

Le nouvel évêque est le 32^ème du Diocèse de Namur-Luxembourg. Quelle sera sa stratégie pastorale ? Il cite Saint Augustin, son ‘Père spirituel’, évêque d’Hippone : « Pour vous je suis évêque, avec vous je suis chrétien ! ». « Je souhaite, dans les mois qui viennent, venir à votre rencontre et à celle des acteurs pastoraux qui ont reçu mission d’accompagner vos communautés. Vous me permettrez, dans un premier temps, de simplement vous écouter pour apprendre à vous connaître et partager vos joies et vos peines. Nous pourrons alors ensemble, mettre nos pas dans ceux du Christ vivant et tourner nos regards vers celui qui nous a tant aimés. » (Le Service de Communication du Diocèse de Namur du 16 octobre).

Ainsi se termine le mois d’octobre, nous entrons de plein pied en novembre sous un ciel brumeux, venteux, pluvieux, dans un décor multicolore de nos bois dévoilant la beauté de la nature en métamorphose.  Ce mois est celui de la Toussaint. Nos paroisses accueillent leurs fils et filles venus des terres lointaines pour donner sens à l’amour triomphant la mort. Le retour aux multiples lieux où reposent nos défunts témoigne les liens existentiels au-delà de l’entendement humain.  En signe de continuité, nos chrysanthèmes, cyclamens, bruyères sont des symboles de respect, d’amour, de reconnaissance et de souvenirs envers ceux qui nous ont quittés. Nous pensons à eux. Gardons en mémoire qu’ils sont présents mais autrement. Ces gens aux mille visages, de toutes les catégories sociales et de pensées ou de religions nous parlent encore aujourd’hui et considérant tous les biens qu’ils osaient faire autour d’eux, sont des bienheureux. 

J.P. Nlandu M.K